Ă€ propos

PRESENTATION DU PARC

Crée en 1971, le Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à environ 60km au nord-est de Saint-Louis.. Avec un noyau central de 17 254 hectares, le parc forme avec la zone tampon un complexe protégé d’une superficie de 23 677 hectares. Le climat du Delta du fleuve Sénégal est semi-aride. Il est caractérisé par une transition entre des influences d’un domaine continental sahélien et d’un domaine littoral.

Le parc constitue une zone humide comprenant un grand lac entouré de ruisseaux, d’étangs et de bras morts. Cet habitat accueille près de 365 espèces parmi lesquelles 120 constituent des espèces de migrateurs paléarctiques. Un sanctuaire vital pour la nidification des espèces telles que le Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus), le Héron pourpré (Ardea purpurea), la Spatule d’Afrique (Platalea alba), la grande Aigrette (Casmerodius albus), le Héron bihoreau (Nycticorax nycticorax) et le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo). Le bien contient également d’importantes populations de crocodiles. Sa flore est relativement diversifiée et compte 152 espèces. Les familles les mieux représentées sont les Poaceae, Cyperaceae, Fabaceae, Amaranthaceae, Asclepiadaceae, Convolvulaceae, Chenopodiacee et Mimosaceae.

DJOUDJ

Un parc, 3 statuts...

Un des plus grands sites ornithologiques au plan mondial ; le parc de djoudj est un grands sanctuaire dans le circuit migratoire de l’avifaune et dispose de valeurs universelles exceptionnelles relatives à sa beauté esthétique et à la richesse de sa diversité biologique. Ces deux raisons sont à l’origine des efforts consentis par l’État du Sénégal et la communauté internationale afin de conserver les caractéristiques naturelles essentielles du parc.

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Le parc est :

Inscrit sur la liste des zones humides d’importance internationale depuis 1977

Classe Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1981

Un des noyaux centraux de la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal (RBTDS), créée en juin 2005.

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L’histoire de la
périphérie du parc

La crĂ©ation du PNOD dans ses limites actuelles n’a Ă©tĂ© possible que par le dĂ©placement des villages qui se trouvaient dans son enceinte. Ceci n’a pas Ă©tĂ© sans consĂ©quences sur les relations entre les autoritĂ©s de gestion et les populations locales. Le nĂ©cessaire rapprochement a Ă©tĂ© progressif depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990 et a conduit Ă  la crĂ©ation d’un ComitĂ© Inter-villageois de DĂ©veloppement ainsi que d’un corps de volontaires d’écogardes/Ă©coguides issus de ces villages. C’est Ă©galement durant cette pĂ©riode que le parc a connu son premier plan de gestion intitulĂ© « Plan Quinquennal de Gestion IntĂ©grĂ©e Â» avec l’appui de l’UICN. Depuis lors la gestion du PNOD continue de prendre en compte son environnement socio-Ă©conomique.

Le Parc est ceinturé par neuf (09) villages dans sa périphérie immédiate (Diadiam I, Diadiam II, Diadiam III, Débi, Tiguèt, Rhône El Devouback, Fourarad, Kheune et Télel Djoudj) et qui ont comme principales activités l’agriculture, l’élevage et la pêche.

La participation des populations de la périphérie à la gestion du parc se fait à deux niveaux :

        L’Association Inter-Villageoise de DĂ©veloppement (ou comitĂ© inter-villageois), a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans les annĂ©es 1990 et fĂ©dère 7 villages parmi les 9 de la pĂ©riphĂ©rie immĂ©diate. Elle joue le rĂ´le d’interface entre le parc et les populations de ces villages ;

        L’Association des Volontaires Ă©cogardes (AVECOD) constituĂ© d’une trentaine de membres issus des 7 villages. Les Ă©cogardes participent aux travaux d’amĂ©nagement et de suivi Ă©cologique du parc et en contrepartie tirent profit de celui-ci Ă  travers les services de guidage et la vente d’objets de promotion.

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Gestion du PARC

Le PNOD est gĂ©rĂ© par la Direction des Parcs nationaux du SĂ©nĂ©gal Ă  travers un conservateur et son Ă©quipe qui coordonnent l’ensemble des activitĂ©s. Le conservateur est assistĂ© d’un adjoint, d’un personnel administratif et technique spĂ©cialisĂ© (ingĂ©nieurs, agents techniques et gardes) et d’un personnel d’appui constituĂ©s d’écogardes de la pĂ©riphĂ©rie. Le personnel est majoritairement rĂ©gi par un statut paramilitaire. Le conservateur est basĂ© au Poste de Commandement (PC) du Parc. Cette Ă©quipe assure la sauvegarde de la biodiversitĂ© Ă  travers la sensibilisation des communautĂ©s pĂ©riphĂ©riques et la surveillance. L’éducation environnementale et l’encadrement des Ă©tudiants constituent Ă©galement des activitĂ©s non nĂ©gligeables permettant de contribuer au dĂ©veloppement de la recherche scientifique.